Pour la deuxième année consécutive, Angers est sacrée métropole la plus attractive de France de sa catégorie. Arthur Loyd vient de publier le palmarès annuel qui fait référence en la matière : le Baromètre de l’attractivité et de la résilience des territoires.

La société de conseil en immobilier professionnel, Arthur Loyd, vient de publier son traditionnel baromètre annuel de l’attractivité des métropoles et agglomérations françaises.

Un baromètre très détaillé

Il s’agit de la septième édition de ce classement qui fait référence dans le secteur. En effet, il est très détaillé et s’appuie sur 75 indicateurs. Pour les métropoles françaises, il s’agit un peu des « César » de l’attractivité économique.

A noter que depuis quelques années, les critères de transition écologique y ont pris une place de plus en plus importante et que le palmarès établi par Arthur Loyd s’appelle désormais « Baromètre de l’attractivité, de la résilience et des transitions des territoires ».

3 fois premier en sept éditions

Et cette année, Angers monte, pour la deuxième fois consécutive et la troisième fois en sept éditions, sur la plus haute marche du podium dans la catégorie des métropoles dites « intermédiaires », de 300 000 à 500 000 habitants.

Angers est donc première de sa catégorie devant Dijon et Reims.

Bien placée dans les 4 sous-classements

C’est d’autant plus remarquable qu’Angers est parmi les meilleurs des 4 sous-classements dont la compilation permet d’obtenir le classement général.

Angers est en tête de la sous-catégorie « Connectivité, capital humain et transitions ». Le territoire est 2e en « vitalité économique », 3e en « accueil des entreprises et immobilier professionnel », et 4e en « Qualité de vie ».

Angers, n°1 des villes où il fait bon vivre en France

Il faut signaler que quelques jours après la publication du Baromètre Arthur Loyd, Angers a été de nouveau distinguée dans un autre classement annuel qui fait référence en matière de qualité de vie, celui du Journal du Dimanche des villes et villages de France où il fait bon vivre, publié le 28 janvier. 

Là encore, Angers y conserve sa première place devant Bayonne et Biarritz et les 34 800 autres communes françaises. Et ce pour la troisième année consécutive.

 LE COMMENTAIRE D’ARTHUR LOYD SUR ANGERS

« Angers bénéficie tout d’abord de son excellent positionnement en termes de «Connectivité, capital humain & transitions». Dynamisme démographique, capacité d’innovation, offre de mobilité douce à l’échelle locale… Autant de domaines dans lesquels la préfecture du Maine-et-Loire est inégalée.
La capitale de l’Anjou peut également s’appuyer sur une forte résilience économique, et – plus spécifiquement – sur le renforcement des emplois dans les Activités Métropolitaines Supérieures, tout en capitalisant sur un PIB régional en forte croissance, ou encore un taux de chômage faible par rapport à la plupart de ses concurrentes. Un dynamisme qu’illustre également l’exceptionnelle vitalité du marché immobilier tertiaire d’Angers. Les transactions de bureaux, notamment neufs, y ont ainsi particulièrement progressé au cours des deux dernières années. Le Cours Saint-Laud ou le Quai Saint-Serge témoignent des fortes ambitions d’Angers en termes d’accueil des entreprises.
Angers, qui pâtit d’un coût du logement élevé, ne peut revendiquer que la quatrième place sur la thématique de la «Qualité de Vie». Elle dispose cependant d’excellents fondamentaux dans ce domaine. Aucune autre métropole de sa catégorie ne dispose d’un meilleur indice de sécurité, illustration d’un niveau de délinquance particulièrement faible.
Son offre d’enseignement supérieur s’avère particulièrement fournie, notamment en termes d’écoles d’ingénieurs et de commerce, ainsi que de classes préparatoires aux grandes écoles. Enfin, elle s’avère relativement bien préservée de la pollution atmosphérique, de même que des risques climatiques, tels que les précipitations extrêmes et les vagues de chaleur. »

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Légende photo : La place Giffard-Langevin au cœur du quartier d’affaires Cours Saint-Laud. Crédit: Sophie Granger / Ville d’Angers.

Publié le 23 janvier 2024