Thierry Breton, le pdg d’Atos, a inauguré le 19 septembre 2019 le centre mondial d’essais des supercalculateurs. Ce nouvel espace conforte le site angevin comme leader européen du supercalcul.  

« Plus que jamais, c’est le monde entier qui va venir à Angers », a lancé Thierry Breton, le pdg d’Atos lors de l’inauguration du nouveau centre mondial d’essais des supercalculateurs. A Angers sont conçus et désormais testés sous toutes leurs coutures les ordinateurs parmi les plus puissants du monde. Par exemple, ceux de la dissuasion nucléaire britannique, ceux des services météorologiques français ou allemand…

« Le supercalcul, un enjeu de souveraineté »

« A l’heure où la gestion des données est au cœur de la transformation numérique mondiale, concevoir de telles machines constitue un enjeu stratégique de souveraineté, poursuit le dirigeant. Et c’est donc important de savoir que nous avons ici, à Angers, le savoir-faire et les compétences pour faire les plus puissants ordinateurs mondiaux. Nous sommes les leaders européens et appartenons à la poignée d’entreprises mondiales qui maîtrisent un tel niveau de technologie. »

Christophe Béchu, le président d’Angers Loire Métropole, a exprimé « sa joie et sa fierté » en s’appuyant sur l’événement pour démontrer « la capacité du territoire à rebondir, à se réinventer et à se renouveler » en matière de numérique et d’industrie électronique.

Un milliard de milliards d’opérations

Ultra performant, ultra connecté, ultra sécurisé et unique en Europe, le nouveau laboratoire se déploie sur 2 000 m2. Il permet aux clients d’Atos de tester leur machine en conditions réelles avant livraison. Ce nouvel espace vise également à soutenir le développement de machines de classe exascale, c’est à dire en capacité de réalisé un milliard de milliards d’opérations par seconde.

Le site d’Atos à Angers, 25 000 m2 rue du Nid-de-pie, emploie 250 personnes dans le développement et la construction de supercalculateurs. 22 de ces machines figurent dans le Top 500 des 500 systèmes informatiques commerciaux les plus puissants au monde. Depuis l’acquisition de Bull par Atos en 2014, les commandes pour le site angevin n’ont cessé d’augmenter. Une tendance qui aurait vocation encore à s’accélérer.

10 000 machines à horizon 2022

Le secteur a comme mètre étalon l’exaflop (en simplifiant, la capacité des machines à calculer un milliard de milliards d’opérations par seconde). De 2016 à 2019, l’usine d’Angers a produit près d’un demi-exaflop de puissance de calcul. Sur cette période, la production de serveurs de calcul est passée de 3 000 à 5 000 par an. Et en 2022, Atos prévoit de produire près de 10 000 machines à Angers, équivalent à près de 2 exaflops, faisant du site du Nid-de-Pie l’une des trois plus importantes usines au monde en la matière.

10 millions d’euros d’investissement

La construction du nouveau centre de test a nécessité un investissement global de l’ordre de 10 millions d’euros, cofinancé par le fonds européen de développement régional, avec un soutien de la Région Pays de la Loire dans le cadre de la politique de développement économique (600 000 €) et le financement Européen FEDER (1 200 000 €).

En savoir plus Lire le communiqué de presse sur le site d’Atos.

A propos d’Atos
Atos est un leader international de la transformation digitale avec plus de 110 000 collaborateurs dans 73 pays et un chiffre d’affaires annuel de plus de 11 milliards d’euros. Numéro un européen du Cloud, de la cybersécurité et des supercalculateurs, le groupe fournit des solutions intégrées de Cloud Hybride Orchestré, Big Data, Applications Métiers et Environnement de Travail Connecté.

Légende photo : Coupage de ruban avec, de gauche à droite, Vincent Sarracanie, directeur du site angevin d’Atos, Thierry Breton, pdg d’Atos, Christophe Béchu, président d’Angers Loire Métropole et Paul Jeanneteau, vice-président de la Région Pays de la Loire.

Publié le 20 septembre 2019