En 2021, 67 entreprises d’Angers Loire Métropole ont bénéficié d’un prêt d’honneur délivré par Initiative Anjou dans le cadre d’un projet de création, de reprise ou de développement.
Ci-dessous, deux belles histoires d’entreprises qui ont bénéficié de cette accompagnement: la reprise d’Artiloc aux Ponts-de-Cé et le développement de S’Capad santé à Angers.
L’association Initiative Anjou soutient la création, la reprise et le développement des entreprises de Maine-et-Loire.
Sur le territoire d’Angers Loire Métropole, Aldev est l’opérateur pour les TPE de ce dispositif, qui se traduit par l’attribution de prêts d’honneur à taux zéro aux créateurs et repreneurs d’entreprises.
67 entreprises angevines accompagnées en 2021
En 2021, 67 entreprises (29 PME et 38 TPE) du territoire angevin ont bénéficié de 1,4 M€ de prêt. Cette aide a donc participé à la création ou au maintien de 387 emplois.
Un effet levier très important
Il faut savoir que l’accord de ces prêts représente souvent un effet levier pour obtenir d’autres financements.
111 porteurs de projets conseillés en 2021
A noter que dans ce cadre, 111 porteurs de projet ont été accueillis et conseillés par les développeurs économiques d’Aldev sans que cela ne se traduise systématiquement par des demandes de prêt.
►Contact et renseignements : 02 52 57 01 32.
Pour donner une vision concrète de ce à quoi sert Initiative Anjou, sont racontées ci-dessous deux histoires d’entreprises (une reprise et un développement) qui ont bénéficié de l’accompagnement d’Aldev et d’Initiative Anjou.
Histoire 1
La belle reprise d’Artiloc aux Ponts-de-Cé
Arnaud Tréhorel et Vincent Piedsnoirs ont tous les deux une âme d’entrepreneur. Le premier pour des raisons familiales, le second mûrissait depuis une dizaine d’années le projet de créer ou reprendre une entreprise.
« Sauter le pas »
« En 2018, quand j’ai su qu’Artiloc était en vente. Je me suis dit que le moment était peut-être enfin venu de sauter le pas», explique Vincent Piedsnoirs.
Lors d’une conversation, il évoque le sujet avec Arnaud Tréhorel avec qui il est en relation d’affaires depuis deux ans.
« Chiche », répond ce dernier. Et un an plus tard, à l’été 2019, les deux hommes reprennent ensemble la société ponts-de-céaise de location de matériels.
« Nous étions prêts »
« Bien sûr que c’est une décision importante et une prise de risque mais nous avions bien préparé notre dossier et nous étions prêts. On avait également bien analysé le potentiel de développement de l’entreprise qui vivotait depuis une dizaine d’années », remarquent les deux hommes.
Le chiffre d’affaires multiplié par 5
Leurs carnets d’adresses développés dans leurs précédentes activités sont mis à contribution. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que la réussite est au rendez-vous.
« En deux ans, on a quasiment multiplié par cinq le chiffres d’affaires. C’est bien au-delà de nos prévisions, » se réjouissent les deux responsables.
Un investissement d’1,5 M€ qui porte ses fruits
Artiloc a notamment développé son activité vers les professionnels en mettant en location un parc d’engins de plus de 2,5 tonnes, fruit d’un investissement important de plus de 1,5 millions d’euros.
De 3 à 7 salariés
Côté salariés, même croissance. « Nous étions 3 lors de la reprise. Désormais, nous sommes 7 dont un apprenti », précisent les deux associés qui ont déjà en tête d’autres projets de développement avec toujours ce même esprit conquérant.
► A quoi vous a servi Initiative Anjou ? « Depuis le début de notre projet Aldev est à nos côtés. Au-delà du prêt accordé, le passage devant le jury d’Initiative Anjou nous a été très utile car il nous a permis de conforter notre dossier auprès des banques. C’est comme un label qui nous offre plus de crédibilité et nous a permis de décrocher plus facilement d’autres financements. »
EN SAVOIR PLUS : site internet Artiloc
Histoire 2
S’Capad santé : passer le covid et mieux redécoller
« J’ai créé en 2013 S’Capad santé afin de proposer des cours d’activités physiques adaptées dans différents sites de la région angevine. Ça a bien pris, il y avait un fort besoin en la matière et c’est pourquoi l’idée m’est venue de développer mon action en ouvrant une salle de sport sur ce même principe d’activités pour tous et inclusives», explique Charlotte Prunet, la fondatrice et co-gérante de l’entreprise.
Des locaux disponibles avenue Jean-Joxé
En 2018, elle découvre qu’une ancienne salle de sport vient de mettre la clé sous la porte avenue Jean-Joxé. Les près de 900 m2 de locaux sont donc de nouveau à louer.
« C’était pour nous une opportunité exceptionnelle, d’autant qu’il y avait une piscine à l’intérieur qui nous permettait d’offrir des activités spécifiques très recherchées, » remarque Charlotte Prunet.
De 4 à 6 encadrants
Sure du potentiel, elle prend donc le risque de se développer. « Il a fallu sortir près de 200 000 euros et l’équipe est passée de 4 à 6 encadrants dont deux maîtres-nageurs», poursuit la co-gérante.
Passer les crises du Covid
Evidemment, les crises sanitaires à répétition liées au Covid n’ont pas manqué de secouer la petite entreprise.
« Ça nous a un peu coupé les ailes au décollage, déplore-t-elle. Heureusement, nous avons eu des adhérents fidèles et le soutien d’Aldev qui nous a bien conseillés pour faire face au trou d’air en matière de trésorerie. »
Un gain de plus de 300 adhérents en un an
Aujourd’hui, la dynamique équipe a retrouvé le sourire. 550 personnes fréquentent la salle de sports, soit en libre accès, soit pour suivre des cours.
« On a gagné plus de 300 adhérents en un an. Il y a vraiment une forte demande pour ce type de structure, » poursuit Charlotte Prunet qui a déjà en tête de dupliquer ailleurs son concept sous la forme d’une franchise.
► A quoi a servi Initiative Anjou ? « Avec la crise du covid, on s’est un peu retrouvé dans les trous de la raquette au niveau des aides. Ça nous a mis dans le rouge au niveau de notre trésorerie. Heureusement, nous avons pu bénéficier de l’accompagnement d’Aldev et d’Initiative Anjou. Et nous avons aussi eu dans la foulée un Prêt Garanti par l’Etat (PGE). Ça a été pour nous une vraie bouffée d’oxygène et nous a permis de passer le creux de la vague. »
EN SAVOIR PLUS : site internet S’Capad santé
Publié le 9 février 2022