Inauguré le 12 septembre 2024, l’ensemble immobilier Renaissance est le premier du programme Saint-Serge faubourg actif qui vise à redynamiser cette zone économique d’entrepôts située entre le centre-ville et le centre commercial Saint-Serge.
Entre la rue Vaucanson et le mail des Présidents, les deux grands immeubles de l’opération Renaissance ont été inaugurés le 12 septembre 2024 par Christophe de Guisti, le directeur général du promoteur angevin Ligerim-Caremo. Ceci en présence de Jean-Marc Verchère, le maire d’Angers et président d’Angers Loire Métropole.
Il aura fallu un peu moins de deux ans pour voir sortir de terre et être commercialisé à 90% cet ensemble de 8 600 m² bâti sur la parcelle occupée jusqu’en 2017 par Dachser (ex-transports Graveleau). Une opération de 13 millions d’euros.
Première opération de Saint-Serge faubourg actif
Cette inauguration a une forte portée symbolique. En effet, elle représente la première opération de la ZAC Saint-Serge faubourg actif portée par l’aménageur public Alter, soit une trentaine d’hectares accueillant un grand nombre d’entrepôts vieillissants et jusqu’alors un peu coincée entre la nouvelle patinoire, la voie des berges, le centre commercial Saint-Serge et le Marché d’intérêt national. On y recense environ 80 entreprises représentant plus d’un millier d’emplois.
Reconstruire la ville sur elle-même et consolider l’activité économique
Dans un contexte de raréfaction du foncier, la collectivité porte une attention particulière à l’aménagement de cette zone située à 2 kilomètres de l’hypercentre. Il s’agit d’optimiser la reconstruction de la ville sur elle-même, de consolider la vocation économique du secteur, tout en faisant monter en gamme la qualité architecturale des constructions.
Pour renforcer l’attractivité du secteur, la ligne à haute tension qui traversait la zone a été enfouie et une nouvelle voie de circulation, la rue Edgard-Pisani, a vu le jour pour relier l’avenue Jean-Joxé.
Un volet environnemental particulièrement soigné
Le projet Renaissance s’inscrit parfaitement dans ce cahier des charges. « Nous proposons un ensemble immobilier dernière génération aux qualités multiples. Nous avons traité avec beaucoup d’attention le volet environnemental : gestion active de l’eau, végétalisation du site et des toitures, installation de panneaux photovoltaïques, usage de matériaux bruts, connexion aux voies de circulation douce… », énumère Christophe de Guisti.
A noter également que la trame architecturale des façades imaginée par le cabinet Brunet est particulièrement soignée. Elle offre notamment au bâtiment en bordure de rue Vaucanson l’illusion d’être un immeuble de bureaux tout en dissimulant la présence de parking et d’activités de commerce à gros volumes. Les enseignes Lapeyre et Partédis ont en effet emménagé sur le site en début d’année.
Le reste des surfaces, composé de bureaux en R+5, est occupé par différentes entreprises de service : profession libérale, bureaux d’études, agence de communication…
Un projet similaire sur la parcelle mitoyenne
Enfin il est à noter que la parcelle mitoyenne, l’ancien site occupé par Partédis, devrait accueillir dans les prochaines années une opération immobilière dans le même esprit et toujours portée par Ligerim-Caremo.
« On peut envisager qu’à l’horizon 2026, trois nouveaux immeubles de bureaux auront été construits pour 15 000 m² de surface. A cela devrait s’ajouter un parking silo de plus de 300 places mais pensé dès sa conception pour être facilement transformable en bureaux. Il faut être de plus en plus agile et adaptable car les besoins peuvent très vite évoluer », conclut le promoteur.
Légende grande photo : A côté de Jean-Marc Verchère, Christophe de Guisti présente l’opération Renaissance sur le toit terrasse d’un des deux immeubles. Légende photo bâtiment : L’ensemble immobilier Renaissance photographié à partir du Mail des Présidents.
Publié le 12 septembre 2024