Doublement lauréate des concours gouvernementaux I-Lab et I-Nov, Green Impulse affiche des ambitions planétaires pour la commercialisation de ses produits de bio-contrôle pour les plantes.

« Le grand chelem. » C’est avec cette métaphore rugbystique qu’Alexandre Olivier et Emmanuel Pajot, les co-fondateurs de Green Impulse, savourent leur exceptionnelle année 2020.

La start-up du végétal basée sur le campus de Belle-Beille a été doublement récompensée et a obtenu un million d’euros de dotation pour financer son ambitieux programme de recherche.

22e concours I-Lab

Green Impulse développe des solutions pour renforcer le bio-contrôle des végétaux et ainsi limiter l’usage des pesticides. En juillet, son projet « Sensitines » a fait partie des 73 lauréats du 22e concours I-Lab organisé par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation en partenariat avec Bpifrance Financement.

Concours d’innovation I-Nov

Le 2 décembre, ce programme « Sensitines » a permis à la société d’être de nouveau lauréate, cette fois-ci de l’appel à projet gouvernemental i-Nov, lui permettant notamment de bénéficier de financements dans le cadre du Programme d’investissement d’avenir (PIA). 

Favoriser l’émergence d’entreprises à envergure mondiale

C’est pour Green Impulse une très belle reconnaissance. En effet, à travers le concours I-Nov, le Gouvernement a pour ambition «d’aider des projets d’innovation au potentiel particulièrement fort pour l’économie française portés par des start-ups et des PME et ainsi favoriser l’émergence d’entreprises leaders dans leur domaine et pouvant prétendre à une envergure mondiale.»

2,3 millions d’euros d’investissement

Le million d’euros de dotation ainsi obtenu permet à Green Impulse de financer près de la moitié de son ambitieux programme de R&D estimé à 2,3 M€ d’investissement sur les trois prochaines années.

Conquérir les marchés européen et nord-américain

Le projet « Sensitines » vise à mettre sur les marchés européen et nord-américain une solution de bio-contrôle des plantes élaborée autour de principes actifs naturels qui fragilisent les champignons pathogènes et augmentent l’efficacité des autres produits de bio-contrôle associés.

Depuis janvier 2020, commercialisation d’un bio-fongicide

En complémentarité, depuis janvier 2020, la société propose à la vente un premier produit bio-fongicide, le « Kitaé », qui permet de réduire l’usage du cuivre et des fongicides de synthèse en viticulture et maraîchage.

Levée de fonds programmée pour 2021

Enfin, pour accélérer son développement industriel et commercial, et atteindre ses objectifs de mise sur le marché à l’échelle européenne, Green Impulse prépare un second tour de table pour 2021 et souhaite lever plus de 2 M€ auprès de fonds privés nationaux et européens.

A Propos de Green Impulse : Green Impulse a été fondée en janvier 2019 à Angers par Alexandre Olivaud et Emmanuel Pajot, deux spécialistes du bio-contrôle et de la protection des cultures. L’entreprise est hébergée depuis sa création au sein de la pépinière et hôtel d’entreprises Fleming au cœur de l’écosystème angevin dédié au végétal, sur le campus de Belle-Beille.. La technologie valorisée est issue de nombreuses années de recherches réalisées par les laboratoires Fungisem et Sonas de l’Université d’Angers et basés au cœur du Campus du Végétal. Ces deux laboratoires sont respectivement spécialistes des champignons pathogènes des plantes et des substances naturelles, principalement d’origine végétale (extraction-purification, analyses, synthèse, valorisation biologique). Green Impulse valorise cette technologie brevetée par l’acquisition d’une licence d’exploitation exclusive en partenariat avec la SATT Ouest Valorisation. En 2018, la société a été lauréate du concours Végépolys Valley et avait reçu à cette occasion la distinction « Angers connectez-vous au végétal » remise par Aldev et Angers Loire Métropole. Site internet de Green Impulse

Photo: L’équipe de Green impulse, de gauche à droite, Emmanuel Pajot, Alexandre Olivaud et Ophélie Dubreu. Crédit: Green Impulse. 

Publié le 9 décembre 2020